À leur pays déjà surendetté et en déclin, les chefs d’État français ajoutent les guerres.
Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterrand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.
Jean-Loup Izambert nous fait part de cette enquête sans compromis qu'il a menée sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République Arabe Syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants.
Il met ainsi à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.
Long entretien sur deux sujets disctincts, à savoir la guerre civile russe qui a amené les bolcheviks au pouvoir en Russie, et la longue période de Reconquista qui a vu le monde chrétien reconquérir les royaumes musulmans de la péninsule Ibérique.
L'émission se termine sur une réflexion sur le sens de l'histoire.
Daniele Ganser raconte comment, après la seconde guerre mondiale, la CIA et le MI-6 britannique mirent en place des armées secrètes anti-communistes dans tous les pays d’Europe de l’Ouest, et par quels processus ces réseaux Stay-Behind de l’OTAN s’allièrent dans certains pays à des groupes terroristes d’extrême droite, avec des conséquences particulièrement tragiques comme la fabrication d'actes de terrorisme sous fausse bannière, fabriqués pour accroître la stratégie de la tension.
L’irruption des États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du Bien contre le Mal ? Jacques Pauwels, historien canadien, brise le mythe. À ses yeux, les Américains étaient, en effet, loin d’être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu’ils allaient libérer. Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et, bien entendu, avec l’idée qu’il fallait assurer les intérêt de leurs entreprises et du capitalisme américain. La crainte de l’expansion communiste et le désir d’en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers à cette philosophie interventionniste.