En 2015, le Pouvoir gouverne par le chaos et le pilotage de la guerre de tous contre tous. Autrement dit, le Pouvoir ne fait plus la guerre directement, mais il veut nous faire faire la guerre à sa place, c’est-à-dire qu’il cherche à nous entraîner au moyen d’appâts dans des conflits dont il sera le chef d’orchestre inapparent. Application systématique d’un "diviser pour régner" furtif, ni vu, ni connu.
Pour ne pas se laisser hameçonner et entraîner de manière subliminale dans des conflits triangulés, un travail de ré-information est nécessaire. La notion de ré-information, qui succède à l’information et à la désinformation, est bien connue, mais pourquoi parler de "ré-information active" ? Parce que, dans un premier temps, la ré-information est seulement "défensive". On se ré-informe en partageant des informations entre gens qui pensent la même chose. Or, ce n’est plus suffisant aujourd’hui et il faut passer à la vitesse supérieure : chacun doit devenir lui-même un agent actif de ré-information autour de lui, dans la famille, chez les amis, au travail, sur les réseaux sociaux.
Il faut devenir un agent d’influence, un spin doctor, en se formant aux méthodologies de retournement de l’opinion et d’ingénierie sociale appliquées dans les think tanks. Cela revient à fonctionner sur le mode du réseau de Renseignement, comme le font les lobbies et les sociétés de pensée, qui ont quelques longueurs d’avance sur le bon peuple, peu habitué à ce qui ressemble fort à une double vie et à des relations empreintes de faux-semblants. Mais nous n’avons pas le choix : reprendre le pouvoir se fera dans l’institution, en élaborant une vraie stratégie d’infiltration du Système et de contamination virale et capillaire.
Cet atelier a pour objectif de lancer une dynamique stimulante de passage à l’action, appuyée sur l’observation des bonnes pratiques de communication qui permettent de se réarmer mentalement, et surtout de réarmer notre entourage afin de gagner la guerre culturelle, au sens de Gramsci, qu’on appelle aussi guerre de l’information, guerre psychologique, guerre cognitive. Le but final est simple : imposer notre hégémonie culturelle pour endiguer celle du mondialisme et de ses diverses facettes morbides. Concrètement, localement, appliqué au cas français, cela signifie en finir totalement avec la pensée libérale-libertaire issue de Mai 68 et donc de "dé-soixante-huitariser" définitivement les esprits, au nom de la lutte contre le capitalisme et ses dérives transhumanistes.
N’attendez plus, ré-informez !
Dans cet entretien passionnant, Laurent Guyénot revient sur "l’histoire profonde" des États-Unis durant ces cinquante dernières années.
Par histoire profonde, il faut entendre les décisions et activités occultes qui déterminent les grands événements historiques. Cette histoire s’oppose souvent à l’histoire officielle, car elle est bien moins glorieuse et beaucoup plus perverse.
De l’assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963, jusqu’au 11 septembre 2001, Laurent Guyénot éclaire les grands événements de ces cinquante dernières années : la baie des Cochons, la Guerre froide, Bush père et fils, l’Afghanistan, l’Irak, al-Qaïda…
Un travail important, guidé par l'exactitude et la précision.
L'émission est animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.
Après un bref survol du rapport de force en Syrie, Jean-Michel Vernochet présente une jeune idéologie (quoique âgée de deux siècles et demi) sans laquelle les tensions au sein du monde musulman sont difficilement compréhensibles : il s'agit du wahhabisme. Un rigorisme radical qui entend se substituer à l’Islam traditionnel sous couvert d'un retour à la pureté originelle de la révélation coranique.
Idéologie, et non pas religion puisqu'il est question de l’islamisme mis au service d’ambitions politiques, lequel revêt aujourd'hui de multiples visages selon les lieux et les circonstances…
Un nihilisme foncièrement hostile aux valeurs fondamentales de l’Islam se développe ainsi au sein de la Communauté des Croyants, mais aussi en Europe par l’action corrosive de ces deux "faux amis" de l’Occident que sont le Qatar et l’Arabie saoudite.
L’Europe est morte à Pristina. En effet, non seulement les puissances occidentales ont accepté un statut d’autonomie élargie pour cette région de Serbie, devenue albanophone par infiltration et ethno-invasion continue depuis 50 ans, mais elles ont en outre accepté la création unilatérale de la république Kossovar, par les autorités albanaise. Kosovo qui est devenu, par ailleurs, le pays du banditisme et le fief de toutes les mafias régionales.
Le vol du Kossovo à la Serbie, avec la bénédiction de l’occident, préfigure peut-être le futur califat français, qui sera un jour revendiqué, et reconnu par les pays de l’empire Américain.
Emission du "Libre Journal de Serge de Beketch".
Cette émission entend dépasser le romanesque, le mythe, la légende et les préjugés pour offrir une vision objective des faits. Aux manipulations et tergiversations si fréquentes, il était opportun de répondre par une vérité équitable et subtile.
C'est le but que se fixent les différents intervenants en essayant de comprendre l'épisode de la guerre d'Espagne dans toute sa complexité.
Emission du "Libre Journal de Serge de Beketch".
Alors que la France entre dans des temps incertains, il est vital de réfléchir au destin des forces armées, qui restent l'une des composantes essentielles de la puissance d'une nation souveraine.
Laurent Henninger, en conservant un regard politique pendant toute la durèe de l'exercice, nous introduit à cette question.
Dans cet entretien où Pierre-Yves Rougeyron passe en revue l'actualité du mois de septembre 2015, les sujets suivants sont abordés : Michel Onfray, Jacques Sapir, Eric Zemmour, le front anti-euro, la crise migratoire et l'attitude allemande, l'affaire Morano, 1789 cause de tous les maux ?, l'intervention russe en Syrie, l'Arabie saoudite, le Japon, et la fin de l’argent liquide.
Depuis la guerre elle-même, les historiens s’interrogent sur les origines de la Grande Guerre. A posteriori, tant de morts pour des raisons si mal identifiées interpellent. Des vagues successives d’explications ont été avancées depuis les années vingt. Tour à tour et selon les courants de pensée, les causes économiques, politiques ou culturelles ont été mises en avant, révélant toujours des insatisfactions quant au processus d’entrée dans la guerre en août 1914.
Cette conférence se donne pour but d’éclairer les origines de la guerre en adoptant le regard de l'historien allemand Fritz Fischer, tel qu'il l'a exprimé de manière retentissante dans son livre de 1961 Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale.
Cette rencontre s'est tenue à l'occasion de la première Université d'été du Musée de la Grande Guerre de Meaux, en partenariat avec l'Association des professeurs d'histoire-géographie.