Les sayanim -informateurs en hébreu- sont des Juifs de la diaspora qui, par "patriotisme", acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes.
Leur nombre en France se situerait, selon les auteurs, autour de trois mille. Ils se recrutent principalement au sein du Bnaï Brit (franc-maçonnerie juive internationale) et autres organisations juives nationales.
Jacob Cohen nous raconte son expérience dans le milieu de la franc-maçonnerie de l'influence de certains lobbies juifs sur la politique française.
En 1976 paraissait chez François Maspero un livre au titre resté célèbre : "La Géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre".
36 ans plus tard, ce titre et la plupart des analyses que contenait ce livre restent étonnement actuels et valables.
Il ne s'agit bien sûr pas de stigmatiser certains usages de la Géographie (ou de la géopolitique), mais d'abord de rappeler l'origine historique de ce savoir fondamental et les étapes de son évolution.
Il y a 25 siècles, Hérodote mène la première grande enquête géographique et géopolitique dans le cadre des guerres entre les Grecs et l'Empire perse.
La géographie n'a ensuite cessé d'être liée à la guerre et aux conquêtes.
Très différente, la géographie des professeurs apparaît seulement au XIX° siècle, d'abord en Allemagne, puis en France.
Aujourd'hui, la présence massive des questions géopolitiques dans la vie de nos sociétés, leur omniprésence médiatique, invitent chaque citoyen à se poser à nouveau la question des usages et des pratiques de la Géographie.
Présent à Bordeaux, siège provisoire du gouvernement français, lors de la débâcle de mai 1940 face à l'armée allemande, Henri Guillemin est témoin de plusieurs scènes qui le confortent dans sa thèse : une partie des élites françaises et du haut-commandement militaire souhaite la défaite et préfère la domination nazie plutôt que le spectre du Front populaire.