Evocation importante des circonstances et du déroulement de la Première Croisade dans les toutes dernières années du XIe siècle, ainsi que des contre-vérités continuant à se dire à ce sujet :
- le terme de Croisade n'a pas été utilisé pendant les premières croisades. On parlait de "pèlerinage", puis de "voyage outre-mer"
- on ne peut pas parler de "conquête" mais de "reconquête" : lorsque les croisés arrivent à Antioche, la ville n'est occupée par les musulmans que depuis 15 ans. La prise de Jérusalem, elle, se fait contre les armées égyptiennes qui n'ont repris la ville aux turcs que depuis 1 an !
- la guerre féodale, encadrée par la "paix de Dieu" appliquée strictement, était non seulement loin de la barbarie habituellement dépeinte, mais moins violente que la guerre moderne : elle épargnait certains lieux, certaines catégories de la population (femmes et enfants en particulier), et certains jours de la semaine
- la numérotation des croisades est ridicule et non historique.
- les Croisades ont été un "succès", dans la mesure où elles ont permis de rétablir durablement la liberté de "pèlerinage"
- les Croisades ont probablement retardé de 400 ans la chute de Constantinople - malgré le faux paradoxe de la prise de la ville par les croisés
- lors de la première croisade, et de l'appel de Clermont, on ne part pas combattre l'Islam ou les musulmans, puisque cette religion était tout bonnement inconnue par les foules en Occident
Cet évènement majeur pour la chrétienté occidentale et orientale s'inscrit bien dans un contexte et une continuité méconnus que l'historien Jacques Heers nous rappelle fort à propos.
Daniele Ganser nous raconte ce que fut la mise en place d'unités secrètes de lutte anti-communiste dans l'Europe d'après-guerre.
Ces cellules furent dirigées pour le compte des intérêts atlantistes et permettent de mieux comprendre le sens des années de plombs qui virent s'appliquer diverses stratégies de la tension.
D'où vient l'Union Européenne ? Quels en sont les ressorts principaux ? Quels intérêts a-t-elle servis ?
C'est depuis leurs points de vue critiques respectifs que Jean Bricmont, Annie Lacroix-Riz et John Laughland s'attardent sur ces questions capitales pour la compréhension des processus de destruction des souverainetés que nous voyons aujourd'hui à l'oeuvre.
Le Général Didier Tauzin, commandant à l'époque le prestigieux 1er RPIMa, raconte les missions qu’il a eu à mener au Rwanda et livre son interprétation de l'enchaînement des événements qui ont mené au génocide Tutsi.
Son témoignage est un vibrant plaidoyer en réponse aux graves accusations portées contre l’action de la France et de ses soldats au Rwanda par certains journalistes, et surtout par le rapport Mucyo (diligenté par le président rwandais Paul Kagame, ce rapport prétend établir la complicité de la France dans l’organisation du génocide).
Avec sincérité et conviction, Didier Tauzin rétablit la vérité et demande justice pour la France et ses soldats.