Le vol du Kosovo. Avec Bernard Lugan, Dominique Venner et Philippe Conrad sur Radio Courtoisie.


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07.04.1999

L’Europe est morte à Pristina. En effet, non seulement les puissances occidentales ont accepté un statut d’autonomie élargie pour cette région de Serbie, devenue albanophone par infiltration et ethno-invasion continue depuis 50 ans, mais elles ont en outre accepté la création unilatérale de la république Kossovar, par les autorités albanaise. Kosovo qui est devenu, par ailleurs, le pays du banditisme et le fief de toutes les mafias régionales.
Le vol du Kossovo à la Serbie, avec la bénédiction de l’occident, préfigure peut-être le futur califat français, qui sera un jour revendiqué, et reconnu par les pays de l’empire Américain. 

Emission du "Libre Journal de Serge de Beketch".

Histoire de la guerre d'Espagne. Avec Dominique Venner et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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04.06.2003

Cette émission entend dépasser le romanesque, le mythe, la légende et les préjugés pour offrir une vision objective des faits. Aux manipulations et tergiversations si fréquentes, il était opportun de répondre par une vérité équitable et subtile.
C'est le but que se fixent les différents intervenants en essayant de comprendre l'épisode de la guerre d'Espagne dans toute sa complexité.

Emission du "Libre Journal de Serge de Beketch".

Penser les forces armées au XXIe siècle. Avec Laurent Henninger au Cercle Aristote.


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12.10.2015

Alors que la France entre dans des temps incertains, il est vital de réfléchir au destin des forces armées, qui restent l'une des composantes essentielles de la puissance d'une nation souveraine.
Laurent Henninger, en conservant un regard politique pendant toute la durèe de l'exercice, nous introduit à cette question.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Bréviaire des Patriotes.


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10.2015

Dans cet entretien où Pierre-Yves Rougeyron passe en revue l'actualité du mois de septembre 2015, les sujets suivants sont abordés : Michel Onfray, Jacques Sapir, Eric Zemmour, le front anti-euro, la crise migratoire et l'attitude allemande, l'affaire Morano, 1789 cause de tous les maux ?, l'intervention russe en Syrie, l'Arabie saoudite, le Japon, et la fin de l’argent liquide.

Les idées de Fritz Fischer. Avec Arndt Weinrich au Musée de la Grande Guerre de Meaux.


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08.2013

Depuis la guerre elle-même, les historiens s’interrogent sur les origines de la Grande Guerre. A posteriori, tant de morts pour des raisons si mal identifiées interpellent. Des vagues successives d’explications ont été avancées depuis les années vingt. Tour à tour et selon les courants de pensée, les causes économiques, politiques ou culturelles ont été mises en avant, révélant toujours des insatisfactions quant au processus d’entrée dans la guerre en août 1914.
Cette conférence se donne pour but d’éclairer les origines de la guerre en adoptant le regard de l'historien allemand Fritz Fischer, tel qu'il l'a exprimé de manière retentissante dans son livre de 1961 Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale.

Cette rencontre s'est tenue à l'occasion de la première Université d'été du Musée de la Grande Guerre de Meaux, en partenariat avec l'Association des professeurs d'histoire-géographie.

1995-2015 : savoir tirer les leçons des guerres balkaniques. Avec Thomas Wauquier au Cercle Aristote.


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08.06.2015

Avec l’effondrement du communisme, la fin du XXème siècle devait rapprocher les peuples, liquider la politique des grandes puissances, bâtir le village planétaire. Mais l’Europe a été prise de vertige. Au lieu de se saborder, l’OTAN a trouvé une deuxième jeunesse dans les guerres yougoslaves aux dépens des Serbes.
En 1915, les Serbes tombent sous les coups de trois pays. Mais ils se relèvent et continuent la lutte contre l’absolutisme. Pour finir, ils inversent le cours de la Grande Guerre et défilent victorieux le 14 juillet 1919 dans Paris en liesse. Bombardés en 1941 par les Allemands, en 1945 par les Alliés quand les Allemands sont partis, ils le sont encore en 1999, à Belgrade et dans leur terre historique du Kosovo. C’est parce que l’Europe, au fond, doute de ses propres choix mortifères qu’elle en a fait ses boucs émissaires. Les Serbes, peuple courageux, ont le tort immense de porter une conscience européenne dont notre continent ne veut plus.
Le cas des Serbes de Bosnie, patients artisans de leur indépendance et gardiens de nos racines chrétiennes, a été privilégié dans cette conférence.

Histoire de l'Indochine française. Avec Dominique Venner et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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12.05.2004

Si l’on s’intéresse aux causes lointaines, la guerre d’Indochine n’a pas commencé en 1945, mais trois siècles plus tôt, en 1625, quand débarque au Vietnam un jésuite français, le R.P. Alexandre de Rhodes. À sa façon, cet homme remarquable est un conquérant, comme ses confrères qui entreprennent à la même époque une tâche analogue au Japon et en Chine. S’emparer des esprits n’est pas la moindre des conquêtes. Ces missionnaires s’inscrivent dans le grand mouvement d’expansion occidentale qui a commencé au siècle précédent. La propagation d’une religion radicalement étrangère à la tradition d’un pays de très ancienne civilisation, provoquera au fil du temps des réactions de défense immunitaire. Elles seront d’autant plus vives que, dans le sillage des missionnaires, accostent des commerçants aux dents longues, des marins et des soldats. En dehors d’exceptions, les colonisateurs sont aussi universalistes dans leurs desseins que les Américains d’aujourd’hui, convaincus qu’ils sont d’apporter "la" civilisation et le "progrès" pour le bien de tous. Ainsi débute l’histoire équivoque de la colonisation qui, pour l’Indochine, ne devient effective qu’à partir de 1858.
Après coup, quand viendra l’énorme lame de fond du reflux européen, il sera facile de juger le passé avec sévérité et de se livrer aux délices de l’auto-culpabilisation. L’anticolonialisme dressera le tableau le plus noir du passé, provoquant des ripostes qui flatteront les réussites en masquant les ombres. Polémiques stériles. En Indochine et ailleurs, l’aventure coloniale de la France n’avait été qu’un moment particulier du grand mouvement d’expansion qui jeta les Européens sur toutes les routes du monde, véritable mouvement tellurique, au même titre que les grandes invasions, les changements climatiques ou les effets des révolutions techniques. La faiblesse attire la force comme le vide attire le plein, et personne n’y peut rien.
Au XIXe siècle, face à l’envahissante supériorité technique et matérielle de l’Europe et des États-Unis, si elles voulaient survivre sans être dominées, les autres nations, notamment en Asie, étaient contraintes de s’occidentaliser, donc de se renier. Défi gigantesque et souvent mortel auquel le Japon a été le seul à répondre par ses propres moyens. Ce fut une formidable révolution que celle de l’ère Meiji, conduite par la caste militaire des samouraïs, mais révolution réussie puisqu’elle est parvenue à préserver une part réelle de la tradition japonaise au sein de la modernité. Pour la Chine et le Vietnam, il n’en fut pas de même. La modernité leur fut imposée de l’extérieur, par l’adoption de systèmes spirituels étrangers, destructeurs de leur tradition spécifique. En Chine, ce fut le rôle du communisme, système mental et social issu des pathologies européennes. Quant au Vietnam, il subit d’abord l’acculturation de la colonisation française, et fut laminé ensuite, comme la Chine, par le communisme qui sut exploiter à son profit un puissant éveil nationaliste.
Après 1945, le reflux fut plus ou moins intelligemment conduit. Les Britanniques, dont l’empire était beaucoup plus vaste que celui de la France, ont su réaliser leur retrait le moins mal possible pour eux-mêmes. On ne peut en dire autant des Français. Au Vietnam, l’aveuglement de tous les gouvernements, depuis 1945, a conduit à une guerre cruelle que le pouvoir politique refusait d’assumer tout en s’y soumettant. Ne furent grands que les combattants. Alors que la société politique de l’époque n’inspire que mépris et dégoût, les soldats furent souvent admirables. C’est en eux que se maintenait l’âme d’un pays veule et assoupi.
Dans les derniers jours de la bataille de Dien Bien Phu, alors que tout était perdu, 1 520 volontaires dont 680 non parachutistes se présentèrent pour sauter dans la fournaise. Parmi eux, des plantons et des secrétaires. Pourquoi ont-ils fait cela ? Pour les copains, par enthousiasme sacrificiel, par une sorte d’espérance tragique. Dans les heures noires comme dans les autres, souvenez-vous de ceux-là. Ils incitent à se tenir debout.

La Révolution française. Avec Henri Guillemin au Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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08.10.1973

On avait bien compris qu’Henri Guillemin ne se contentait pas, quant à la Révolution française de 1789, des versions officielles et convenues. L'exposé qui suit va nous le confirmer. 
Pour Henri Guillemin, en 1789, on assiste à une révolution des gens de bien, qui doit permettre à la bourgeoisie d’affaires d’accéder au pouvoir, quitte à le partager avec l’aristocratie dans le respect d’un certain ordre social.
La vraie Révolution, populaire, qui se préoccupe réellement des classes pauvres, du Quart Etat, restait à venir. Elle aura vécu de 1792 à 1794 et sera liquidée avec la mort de Robespierre.
C’est donc, paradoxalement, de ces deux Révolutions françaises que traite ici Henri Guillemin, en bousculant singulièrement, une fois de plus, les idées reçues.