Dans l'affaire Matzneff, il y en a deux. Une où il est parfaitement condamnable : le tourisme sexuel dans le tiers-monde. Là, il a indubitablement un pied dans la pédocriminalité, mais un pied, là où beaucoup d’autres en ont deux, et qui l'attaquent aujourd'hui pour se défausser, sans jamais, eux, être inquiétés. L'autre affaire, qui a tout déclenché : le livre de son ancienne maîtresse Vanessa Springora.
C'est de cet imbroglio dont Alain Soral discute ici, car il contient toute la schizophrénie et la tartuferie de l'époque sur les questions de l'amour, du sexe, de la séduction, de l'innocence et du consentement…
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.
Ils étaient 1'674 parlementaires représentant l'Allemagne sous la république de Weimar. Ils ont vécu la destruction d'une démocratie éclatante et le triomphe d'un régime politique criminel qui justifia l'invention du mot "génocide". Quelles ont été leurs responsabilités dans ce tournant du siècle ? Comment ces femmes et ces hommes ont-ils traversé la catastrophe allemande ?
Nicolas Patin a longuement étudié les archives allemandes et internationales pour comprendre les parcours de chacune de ces personnalités. Son enquête décrypte les destins atypiques de ces élus du peuple allemand : simples soldats de la Première Guerre mondiale puis militants politiques, martyrs assassinés dans les camps ou bourreaux nazis dominant l’Europe occupée.
Son travail met au jour la terrible conquête des institutions par les nazis et la funeste transformation de la société allemande.
Le 22 juin 1994, le Conseil de sécurité de l’ONU autorise par la résolution 929 le déploiement d'une force multinationale sous commandement français au Zaïre et au Rwanda pour mettre en sécurité les personnes en danger au Rwanda. Or, depuis plus de vingt ans, journalistes, membres d'ONG, chercheurs et surtout le régime du Rwanda accusent la France d’avoir participé à la préparation puis à l'exécution du génocide. Celles-ci sont-elles exactes ? Sur quelles preuves reposent-elles ?
Après plus de dix années de recherches dans les archives du Conseil de sécurité, de l'Elysée, du ministère français de la Défense, celles du gouvernement des Etats-Unis et du Tribunal Pénal International pour le Rwanda ainsi que le recueil de nombreux témoignages, Charles Onana répond à ces questions.
Il démontre aussi que les dirigeants actuels du Rwanda ont, pendant plus de deux mois, empêché l'intervention de l'ONU, encourageant ainsi les massacres plutôt que l'arrêt des hostilités et le partage du pouvoir, comme le prévoyaient les accords de paix signés en 1993 à Arusha.
Le travail de Charles Onana est le premier du genre entièrement consacré à la mission Turquoise. Il remet en cause tout ce que l’on croyait savoir jusqu'ici.
Le travail qu'a récemment mené Michel Goya réévalue la contribution de l'armée française à la victoire de 1918. Il nous montre ce que fut cette année pour les belligérants au niveau stratégique et tactique et s'attarde en détails sur ce qu'elle fut pour l'armée la plus moderne du monde.
En miroir, Michel Goya dresse un tableau de l'état de l'armée allemande et des ses chefs qui démontre que si les choses ont failli basculer au printemps 18, la faiblesse générale des troupes, la désorganisation du pays et l'aveuglement des dirigeants a conduit la Wehrmacht au désastre.
Enfin, il termine cet entretien en essayant de comprendre le contexte de l'après-guerre et les raisons qui ont conduit l'armée française de 18, qu'il compare à l'armée américain de 1944, à perdre pied et décliner vers l'anéantissement.
Quand Maxime Renahy, administrateur de fonds à Jersey, réalise que ses informations peuvent intéresser la France, il se propose comme espion -bénévole- à la DGSE. L'employé modèle mesure alors les inquiétudes de l'État français dans de nombreux domaines : banques, monnaie, multinationales, pays amis, etc.
Son travail dévoile une ingénierie financière organisée telles des poupées russes pour échapper au fisc et éclaire un monde dévoyé qui délocalise et s'enrichit au mépris de l'humain.
Après avoir jeté le masque, Maxime Renahy offre son expertise aux victimes de ce système écrasant et nous alerte sur l'impunité financière qui déstabilise nos sociétés.
Il revient ici sur son parcrous surprenant, celui d'un homme plongé dans les coulisses de la finance internationale tout en étant patriote et soucieux de l'intérêt général.
Aujourd'hui pour les États-Unis, tous les coups sont permis, surtout dans le domaine économique.
Frédéric Pierucci, ancien haut cadre dirigeant d'Alstom, et Ali Laïdi, politologue, nous montrent comment ce pays se sert des mécanismes d'extra-territorialité du droit pour mener une guerre économique qui ne dit pas son nom, et face à laquelle ses adversaires, Union européenne en tête, restent impuissants.
Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï.
Quid de l'OTAN, à l'heure où Emmanuel Macron évoque sa "mort cérébrale" ? Quid de l'engagement militaire français en Afrique, tandis que sa présence sur le sol sahélien semble remise en question par la population locale ? Quid de l'éventualité d'une nouvelle guerre conventionnelle majeure ?
Thierry Fortin, professeur à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, est spécialiste des questions de défense, de sécurité et des relations internationales. Il dresse ici un état des lieux des forces militaires françaises, dans un contexte international tumultueux.