Comment peut-on être de Gauche ? Avec Adrien Abauzit à l'Action Française.


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26.02.2016

Cette nouvelle conférence d'Adrien Abauzit, avocat et auteur du livre Né en 1984, lui permet de poursuivre la réflexion de ses précédentes interventions telles que Contre-culture et avant-garde ou Qu’est ce que l’anti-France ?.
Il revient sur l’assertion, aujourd’hui très répandue, qui voudrait que "Droite et Gauche, c’est la même chose !" pour la contredire et en souligner les contradictions, soit les divergences fondamentales entre ces deux attitudes et positionnements politiques. Selon son analyse, et à l’éclairage de nombreux faits historiques, il conclut qu'il n’est aujourd'hui plus possible de se revendiquer "de Gauche" tout en étant français.
Il propose enfin des solutions pour constituer ce qu’il appelle une contre-culture de droite qui devrait être amenée à reprendre le pouvoir.

Être (ou ne pas être) républicain. Avec Frédéric Rouvillois à l'Action Française.


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22.01.2016

Tous républicains ! Débordés, Jean-Pierre Chevènement et Jean-Louis Debré ! A gauche, à droite, aux extrêmes, la surenchère bat son plein. Chaque jour ou presque, elle voit s'écharper Manuel Valls et François Fillon, Najat Vallaud-Belkacem et Nathalie Koscuisko-Morizet, Jean-Vincent Placé et Bruno Le Maire. Mais aussi Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Avec, au sommet, Nicolas Sarkozy qui entend rebaptiser l'UMP de cet alias pour en disputer le monopole indu qu'exerceraient, depuis l'Elysée, François Hollande et le PS.
Frédéric Rouvillois retrace l'envahissement progressif de ce vocable fourre-tout au gré des crises que marquent les ascensions conjointes de l'Europe et du Front national depuis les années 1980.
Il détaille les diverses utilisations de ce mot culbutis, qu'il s'agisse des programmes des partis, des politiques des gouvernements, des définitions des institutions, tout au long de la Ve République.
Il montre enfin l'indétermination de ce méli-mélo terminologique à travers les âges, sous les autres cieux et jusque dans notre propre histoire, avec l'idéalisation de la séquence radicale-socialiste sous la IIIe République.
De quoi le recours effréné à ce couteau suisse multifonctions est-il le nom ? Sinon de l'impuissance générale à dire et penser la France ?

La condamnation de l'Action Française par Rome. Avec Philippe Prévost à Nice.


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15.11.2009

Est-ce que la condamnation de l'Action Française par le Vatican, sous un prétexte religieux, ne serait qu'une manoeuvre politique ?
Philippe Prévost résume ainsi les raisons réelles de la condamnation : "une raison de politique intérieure : terminer le ralliement ; une raison de politique extérieure : obliger les catholiques à soutenir la politique de Briand, qui avait l'entier appui du Vatican."
Le conférencier déroule ses démonstrations en s'appuyant sur des sources nouvelles (certaines archives du Vatican, et divers autres fonds, publics ou privés).

Les sources de la Résistance. Avec André Pertuzio et François-Marin Fleutot sur Radio Courtoisie.


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06.07.2012

Oui ! il y eut des royalistes dans la Résistance !
On cite volontiers Jacques Renouvin, le colonel Rémy, Guillain de Bénouville, Honoré d'Estienne d'Orves... Mais on oublie souvent deux maréchaux de la France libre (de Lattre de Tassigny et Leclerc de Hauteclocque), l'un des premiers FFI envoyé en France occupée (Saint-Jacques), le premier émissaire d'un réseau de résistance vers Londres (abbé de Dartein)...
On ne se souvient pas que l'un des premiers français à s'opposer à Pétain fut le duc de Choiseul Praslin et que, parmi les 80 députés qui refusèrent les pleins pouvoirs au tandem Laval/Pétain, Chambrun et Moustier étaient plutôt de tradition royaliste.
On oublie, volontairement ou non, la part que les royalistes ont prise dans les combats de la Libération et dans le débarquement en Algérie.
Sans disputer l'importance des autres écoles de pensée de la Résistance (démocrate-chrétienne, socialiste ou communiste), les apports d'André Pertuzio et François-Marin Fleutot mettent pour la première fois en lumière l'action de ces royalistes qui ont affronté Pétain, Laval et les nazis.

Emission du Libre Journal d'Henry de Lesquen, dirigé par Dominique Paoli.

Jusqu'où vont-ils descendre ? Du Cercle Proudhon au dîner du CRIF : analyse de la classe politique française. Avec Alain Soral et Pierre de Brague chez E&R à Nantes.


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09.05.2015

La classe dirigeante française actuellement au pouvoir incarne jusqu'à la caricature les (anti)valeurs historiques de la bourgeoisie.
Du Cercle Proudhon à Egalité&Réconciliation, le génie français à toujours combattu de front cette coterie de la médiocrité.
À nous de poursuivre la lutte en ayant une bonne intelligence des rapports de forces en présences, et un sens des priorités.

Les non-conformistes des années trente. Avec Alain de Benoist, Olivier Dard et Laurent Gayard sur TV Libertés.


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06.2015

Retour sur un courant intellectuel foisonnant, emmené par des jeunes gens en révolte qui avaient 25 ans autour de 1930 : Robert Aron, Maurice Blanchot, jean de Fabrègues, Alexandre Marc, Thierry Maulnier, Emmanuel Mounier, Denis de Rougemont, etc.
Bien que d'origines idéologiques diverses, on les voit alors collaborer aux mêmes revues, parler le même langage et partager le même projet de renouvellement de la pensée politique française en face de ce qui leur apparaissait plus largement comme une "crise de l'homme".
Un sujet peu abordé, qui méritait une étude plus approfondie.

Émission "Les idées à l'endroit" n°5, animée par Alain de Benoist.

Le progrès en question. Avec Marion Sigaut, Pierre de la Coste et Frédéric Rouvillois à l'Action Francaise.


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08.2014

Entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, en France et en Angleterre, un événement décisif dans l'aventure intellectuelle de l'Occident : la formulation systématique de l'idée de Progrès. L'idée selon laquelle le savoir et la technique, mais aussi la raison, la moralité, le bonheur, le langage et les institutions publiques sont inéluctablement voués à se perfectionner au cours du temps, d'une façon à la fois nécessaire et perpétuelle.
Cette "invention du Progrès", qui prend place avec la Querelle des Anciens et des Modernes et les penseurs des Lumières, va bouleverser la manière dont on envisage l'histoire, la place que l'homme y occupe et ce qu'il peut y réaliser.
Si l'événement est décisif, ce n'est donc pas seulement pour l'époque, c'est pour les siècles à venir, et spécialement pour le XIXe siècle, qui fera du Progrès son mythe fondateur, et pour le XXe siècle, qui en expérimentera le côté sombre - lequel, inhérent à la logique même de l'idée de Progrès, se trouvait déjà en germe dans les écrits des contemporains de Louis XIV.

Table ronde organisée lors du Camp Maxime Real del Sarte de l'Action Française.

Jacques Bainville, un prophète de la politique. Avec Christophe Dickès sur Canal Académie.


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09.2008

Connu pour sa remarquable biographie de Napoléon et son Histoire de France, constamment rééditées jusqu'à nos jours, Jacques Bainville fut aussi un analyste hors pair de la politique internationale.
La diffusion de ses idées et de ses écrits allait bien au-delà de sa famille politique, l'Action française. Bainville considérait que la politique est régie par des lois et qu'elle est toujours l'œuvre des hommes. De l'expérience de ceux-ci et des grandes permanences de l'histoire, il est possible de déduire le futur et de se prémunir par l'action des dangers qu'il recèle.
Dans un livre prophétique, Les conséquences politiques de la paix, publié en 1919, Bainville annonça tout l'entre-deux-guerres : l'avènement de Hitler, l'Anschluss, l'invasion de la Tchécoslovaquie, le pacte germano-soviétique, l'agression contre la Pologne et la nouvelle guerre européenne qui s'ensuivit.
Jacques Bainville ne fut pas écouté. Il mourut en 1936, avant la catastrophe que la France n'avait pas su conjurer.
C'est la pensée de cet homme étonnant que Christophe Dickès nous présente.