Comprendre la science. Avec Jean Bricmont à l'Académie Royale de Belgique.


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2009

La science a toujours été au centre de débats et elle l'est encore aujourd'hui. Elle a bouleversé notre façon de comprendre l'univers et de nous comprendre nous-mêmes. Néanmoins, dans une bonne partie de la culture intellectuelle, la science est incomprise ou est vue avec suspicion. Elle suscite l'hostilité à la fois de courants religieux "fondamentalistes" et d'une intelligentsia relativiste ou postmoderne.
Le but de ce cours-conférence en trois leçons est de présenter et de défendre ce qu'on pourrait appeler une approche scientifique du monde. Au cours du XXe siècle, toute une série de philosophes, historiens et sociologues ont tenté de caractériser ce qui faisait la particularité de la démarche scientifique, par opposition à celle des religions ou des pseudosciences. Dans la première moitié du siècle, divers penseurs ont cherché à établir une ligne de démarcation entre science et non-science, en s'appuyant principalement, soit sur la notion de confirmation (les positivistes logiques), soit sur celle de falsifiabilité (Popper). À partir des années 1950-60, suite aux travaux de Quine, Kuhn, et Feyerabend, les critères de démarcation mis en avant précédemment ont été progressivement mis en question, pour déboucher parfois sur une vision purement sociologique et relativiste de la distinction entre science et non-science.
Un des objectifs poursuivis sera de distinguer ce qui est valide de ce qui ne l'est pas dans ces critiques "post-positivistes" de l'épistémologie de la première moitié du XXe siècle. Un autre objectif sera proposer une alternative à cette épistémologie.

Étudier la genèse de l'empire romain en historien, la méditer en citoyen. Avec David Engels à l'Académie Royale de Belgique.


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19.11.2014

L’année 2014 est celle du deux millième anniversaire de la mort du fondateur de l’empire romain, Auguste. En dépit d’un nombre d’études impressionnant, des questions essentielles se posent encore.
Notamment quant au régime politique nouveau qui se met alors en place sous le couvert d’une restauration de la République, et malgré son caractère monarchique incontestable. Comment les Romains, farouchement opposés à la royauté depuis des siècles, en vinrent-ils à accepter et acclamer un Princeps ?
David Engels revient longuement sur le problème historique de la genèse de l’empire, analysé depuis des siècles, mais dont chaque génération doit reprendre l’étude : il pose en effet la question cruciale des conditions d’émergence des pouvoirs personnels et autoritaires.

Progrès du monde et déclin de l'occident. Avec Jean Bricmont à l'Academie Royale de Belgique.


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10.02.2012

Une évalution critique des attaques portées contre la notion de progrès, particulièrement par les visions du monde "pré-modernes".

Conférence donnée au sein du colloque "L'idéologie du progrès dans la tourmente du postmodernisme".

Le progressisme contre le progrès : pour une conception critique du progrès scientifique, social et moral dans le monde globalisé de demain. Avec Philippe Nemo à l'Academie Royale de Belgique.


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11.02.2012

Il n’y a pas de crise majeure du progrès dans la société post-moderne. Il n’y a qu’une crise du progressisme et une défaillance de la philosophie.
Philippe Nemo entend montrer que la perspective d’une poursuite de son aventure par l’humanité reste ouverte aujourd’hui autant que jamais. Mais à deux conditions : il faut premièrement que l’humanité moderne respecte les libertés intellectuelles, politiques et économiques qui ont permis les progrès passés, deuxièmement que l’idée philosophique du progrès, transformée en utopie irrationnelle par des idéologies de même inspiration, soit repensée selon les exigences de la raison.

Comment affronter le passé. Quelques réflexions à propos de la France. Par Henry Laurens à l'Académie Royale de Belgique.


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27.01.2011

Quel rapport une société entretient-elle, vis-à-vis de son passé ? Comment appréhender le présent en lui donnant un sens ?
Pour répondre à ces interrogations, le conférencier a dressé un tableau de toute la complexité de la souffrance et de la pesanteur du passé, ainsi que du jeu entre passé et présent et la possibilité qu’a le passé à éclairer le présent.
"Le présent n’est envisageable que si on lui donne du sens. Dans l’immédiat, ce sens renvoie à une continuité avec le passé".