David L'Epée questionne Marion Sigaut sur ses sujets de prédilection, soit la fin de l'Ancien Régime et la marche vers la Révolution française qui verra le triomphe du libéralisme comme logique de -non- société.
Mariont Sigaut en profite pour démonter les mythes propagés par le couple Badinter sur le XVIIIe siècle, et revenir sur les nouvelles formes de censures. C'est l'occasion de dénoncer l'instrumentalisation des groupes "antifa", cette bande d'incultes au garde à vous du politiquement correct pourchassant systèmatiquement les individus exprimant une pensée originale.
Christian Laval s'interroge sur l'origine de l'homo oeconomicus. Comment passe-t-on d'une représentation qui place le Salut comme but de la vie à la poursuite rationnalisée de l'intérêt individuel ?
Il est intéressant de noter que l'anthropologie néolibérale prône aujourd'hui une vision constructiviste après avoir longtemps été naturaliste (laisser-faire). On s'attache désormais à construire des individus équipés pour la satisfaction d'objectifs utilitaristes, comme l'illustrent très bien les programmes des filières éducatives.
Le christianisme, lors de sa conquête du sol européen, a récupéré et intégré des formes de sacralité s’exprimant dans la vie des communautés populaires.
On retrouve donc dans le calendrier des fêtes "chrétiennes" de nombreuses traces de fêtes païennes ancestrales.
Il est intéressant d'en comprendre la signification et de les remettre dans la perspective des mentalités païennes qui les avait produites.
David Cronin présente son travail, pendant de l'essai "Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine" des auteurs John Mearsheimer et Stephen Walt.
Au travers ce livre, il nous montre comment Israël –considéré comme le 51e Etat des Etats-Unis d’Amérique– tisse désormais des liens très étroits avec l’Union Européenne. L’enquête de M. Cronin démontre également comment les partenariats concernant le domaine civil permettent aussi le développement du domaine militaire israélien, donc du massacre des palestiniens durant chaque conflit.
Henri Guillemin fait ici la critique historique de l’histoire sainte, puis celle de la pratique chrétienne au XIXe siècle notamment, avant de livrer sa profession de foi.
Après la description des sources et la critique historique des documents attestant de la vie de Jésus, il retrace la biographie de "Joshua ben Josef" jusqu’à une description clinique et lyrique de la torture de la croix.
En seconde partie, Henri Guillemin décrit l’incohérence et l’hypocrisie de l’alliance du trône et de l’autel dans l’application de la parole chrétienne, à l'aide de plusieurs exemples historiques.
Il clôt cet exposé en récitant sa propre profession de foi, qui se veut être celle d’un "homme de bonne volonté".
Une certaine modernité a érigé la "Liberté" au rang de valeur suprème.
Arnaud de Lassus, de son point de vue de catholique traditionaliste, nous propose une critique argumentée des conceptions politique (libéralismes politique et économique) et théologique (modernisme) qui découlent de se postulat, en s'appuyant sur la doctrine de l'Eglise catholique.
Bien loin d'avoir offert le premier exemple d'une moral universelle, Jean Soler se propose de montrer que les prescriptions qui y sont contenues ne regardent pas l'humanité mais la tribu, le local, dont il faut assurer l'être, la durée et la cohésion.
L'amour du prochain ne concerne alors que le semblable -soit l'hébreu-, et la violence envers "les autres" y est admise, voire conseillée dans certains cas.
La conférence se déroule dans le cadre du séminaire René Scherer à Paris VIII.