L'historien israélien Zeev Sternhell revient sur les origines françaises du fascisme et, d’autre part, sur la profonde pénétration des idées fascistes en France à la veille de la 2e Guerre mondiale. En temps que fondateur du mouvement "La Paix maintenant", il aborde le problème du sionisme et la question palestinienne.
L'entretien traite des rapports entre la Suisse et l'Union Européenne sur les vingt dernières années, soit depuis la décision des Suisses de ne pas adhérer aux institutions de l'Espace Economique Européen. François Schaller a été, en Suisse romande, un des pionniers de la lutte contre l'européisme et il nous explique les raisons qui ont motivé son engagement.
Les auteurs d'Europe occidentale qui étudient la Révolution Conservatrice allemande (RC) mettent toujours l'accent sur le rôle de la Russie dans la gestation de ce corpus doctrinal et relèvent que ce terme est né en Russie au départ.
Youri Samarine parlait effectivement en 1875 de "Révolution conservatrice" et titrait ainsi une de ses brochures programmatiques.
Par ailleurs, on ne peut nier que la RC allemande était russophile et luttait pour une Ostorientierung de la diplomatie et de la politique étrangère allemandes.
Cette option était quasi partagée par tous: depuis les Jungkonservativen jusqu'aux nationaux-bolcheviques, en passant par les géopolitologues de l'école de Haushofer.
Dans ce sens, les idées radicales et claires de Jean Thiriart sur l'empire euro-soviétique de Dublin à Vladivostok, à construire par le mouvement Jeune-Europe, et la fameuse tirade d'Alain de Benoist, où il avouait préférer porter une casquette de l'Armée Rouge plutôt que d'aller déguster des hamburgers du côté de Brooklin, restent dans la droite ligne de cette russophilie et de cette Ostorien-tierung révolutionnaire-conservatrice.
Le tour résolument punitif pris par les politiques pénales lors de la dernière décennie ne relève pas du simple diptyque "crime et châtiment". Il annonce l’instauration d’un nouveau gouvernement de l’insécurité sociale visant à façonner les conduites des hommes et des femmes pris dans les turbulences de la dérégulation économique et de la reconversion de l’aide sociale en tremplin vers l’emploi précaire. Au sein de ce dispositif "libéral-sécuritaire", la police et la prison retrouvent leur rôle d’origine : plier les populations indociles à l’ordre économique et moral émergent.
C’est aux États-Unis qu’a été inventée cette nouvelle politique de la précarité, dans le sillage de la réaction sociale et raciale aux mouvements progressistes des années 1960 qui sera le creuset de la révolution néolibérale. Cet exposé démontre comment, à l’ère du travail éclaté et discontinu, la régulation des classes populaires ne passe plus par le seul bras, maternel et serviable, de l’État social mais implique aussi celui, viril et sévère, de l’État pénal.
Marion Sigaut démarre la conférence en racontant l'épisode des Grands jours d'Auvergne sous Louis XIV, pendant lequel la justice sera réatablie en faveur du peuple et au nom du roi, contre les pouvoirs locaux.
C'est ensuite au tour de Stéphane Blanchonnet, président du Comité directeur de l'Action française, d'expliquer en quoi la monarchie est le mode de gouvernement le mieux adapté à la France, en explicitant les argument maurrassiens, fondés sur l'étude des faits historiques (empirisme organisateur).
Alain Soral conclue la séance en louant la pensée de Charles Maurras, fondée sur la dialectique et l'approche historique, tout comme le marxisme.
Ces similitudes devraient permettre aux amoureux sincères de notre pays de se retrouver dans une résistance commune aux épreuves qui l'accablent.