Alors que nos classes dirigeantes naviguent à vue, sans jamais s'attaquer aux causes structurelles de la crise qui traverse le monde, comment pouvons-nous penser notre futur ?
Michel Drac nous rappelle que le problème de la dette repose sur des causes économiques non financières :
1. la faillite de la dominance occidentale
2. la fin de l'espérance en une croissance industrielle infinie
3. le basculement progressif de l'humanité dans une grande crise générale des représentations
La question que tout le monde se pose alors : que faire ?
Walter Benjamin découvre le marxisme en 1923, en lisant "Histoire et conscience de classe" de György Lukacs, et en faisant connaissance (également amoureuse) avec la bolchévique létonne Asja Lacis : ce sera un tournant decisif dans sa pensée, même si on peut aussi déceler une grande continuité dans sa démarche.
Son marxisme est singulier, il se distingue des tendances dominantes de la culture de la gauche par son intégration des critiques romantiques à la civilisation bourgeoise, et par son refus catégorique de l’idéologie du progrès (son "pessimisme révolutionnaire").
Dans l’oeuvre de Marx -interpretée avec l’aide de Bert Brecht et de Karl Korsch- il retient surtout l’analyse du fétichisme de la marchandise et le rôle central de la lutte de classes.
Walter Benajamin : un penseur inclassable.
Grand entretien avec l'un des pères de la déconstruction, où l'on trouvera le souci de la clarté et de la sensibilité.
La bibliographie de Derrida peut être océanique, et son vocabulaire écrit paraître technique : reste tout de même la possibilté d'atteindre une certaine conscience politique et philisophique par le récit, son récit.
Fondée dans les années 70 par le mathématicien René Thom, la théorie des catastrophes devient rapidement, malgré l’engouement qu’elle suscite, sujet de controverse et de critique. Visant à décrire les phénomènes discontinus à l'aide de modèles mathématiques continus, elle se définit comme un langage mathématique, un outil d’intelligibilité du monde mais son manque de rigueur et sa nature qualitative laissent sceptique positivistes et mathématiciens purs.
Bien que ces critiques n’aient que partiellement entamé son expansion puisque ses domaines d’application s’étendent au fil du temps de la biologie aux disciplines de sciences humaines telles que l’éthologie et la psychologie (théorie de Harry Blum), elles sont à l’origine du désintérêt des chercheurs pour ce langage mathématique apte selon Luc Gootjes à relever de nouveaux défis scientifiques.