Qu'est ce que la gauche ? Avec Jean-Claude Michéa et Jacques Julliard à Répliques sur France Culture.


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11.10.2014

À l'heure où la gauche peut mourir et où les électeurs se détournent des urnes, il est plus que temps d'interroger et de clarifier notre alphabet politique. 
Que signifie "être de gauche" ? Qu'est-ce que "le peuple" en 2014, et est-il encore de gauche ? Quelle est la raison du divorce actuel entre le peuple et les milieux dirigeants ? 
Alors que notre société est de plus en plus atomisée, acculée par la double logique d'atomisation de l'individualisme capitaliste et de l'immigration massive, comment comprendre la question de l'identité dans le combat politique ?
Au fil de ces questions, Jacques Julliard et Jean-Claude Michéa échangent et tentent de dresser un état des lieux qui permet de penser un futur possible pour notre communauté politique.

L'effacement du politique. Avec Pierre Le Vigan au Cercle Aristote.


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23.06.2014

De nombreux travaux paraissent pour identifier les causes de la crise de l’idée européenne, mais peu d’entre eux creusent le sujet jusqu’à la racine, comme le dernier livre de Pierre Le Vigan. Celui-ci est d'ailleurs sous-titré "La philosophie politique et la genèse de l’impuissance européenne".
Parmi les causes de cette impuissance, l'auteur pointe les "belles idées" qui tournent au cauchemar car mal interprétées : liberté, égalité, morale, droits de l’homme, démocratie, etc. Pis, l’Europe ne s’aime pas et pratique le déni – quand ce n’est pas la haine de soi : "On préfère tout ce qui n’est pas nôtre. Chacun y plante et cultive ses croyances. Toutes les diversités sont bonnes sauf celles d’Europe."
A force de se penser seulement en termes économiques, celle-ci est devenue une simple zone marchande, informe et fluide, un néant (et un nain) politique : "Impuissante à vouloir, impuissante à se vouloir." Oui, la crise européenne est d’abord une crise d’identité. Les responsables ? Pierre Le Vigan rappelle les propos de Pierre-André Taguieff, pour qui l’Europe est "gouvernée par des super-oligarques, caste d’imposteurs suprêmes célébrant le culte de la démocratie après en avoir confisqué le nom et interdit la pratique".
D’où l’urgence de retrouver la voie du politique et de la puissance. Comment ? Certainement pas en s’identifiant à un Occident de plus en plus caricatural. Pierre Le Vigan penche pour une Europe impériale (mais non impérialiste), seule capable de faire face aux géants que sont les Etats-Unis et la Chine.
Dense, d’une grande clarté et d’une érudition sans faille, le travail de Pierre Le Vigan, qu'il présente pendant cette conférence, sera appelé à faire date.

Pour ou contre De Gaulle et le gaullisme. Débat entre Paul-Marie Couteaux et Roger Holeindre sur Enquête&Débat.


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2010

Alors que le 70e anniversaire du 18 juin 1940 est commémoré, comment comprendre l'action du Général de Gaulle pendant la 2e Guerre Mondiale ? Et que penser des condamnations unanimes du régime de Vichy ?
Roger Holeindre, ancien résistant, vice-président du FN, et Paul-Marie Coûteaux, ancien député européen, débattent de ces questions complexes en traitant du rôle du Maréchal Pétain et de l'occupation allemande, et tentent, dans la dernière partie, de tirer des parallèles avec la France d’aujourd’hui.

Bertrand Russell, la science, la démocratie et la poursuite de la vérité. Avec Jacques Bouveresse au Collège de France.


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28.05.2010

Bertrand Russell est convaincu qu’une application stricte, par tout le monde, du principe selon lequel on doit s’efforcer de ne croire, autant que possible, que des choses vraies ou qui du moins ont des chances raisonnables d’être vraies, si elle introduirait assurément des changements importants dans la vie sociale et politique, n’aurait pas le genre de conséquences catastrophiques que l’on prédit généralement.
L’illusion et le mensonge ne sont peut-être pas indispensables à la vie en société à un degré aussi élevé qu’on le croit la plupart du temps. Ils ne devraient en tout cas pas l’être dans des sociétés qui ont la prétention d’être réellement démocratiques.

Moralement correct. Avec Jean Sévillia sur Canal Académie.


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06.2007

Le journaliste et historien Jean Sévillia nous présente son dernier livre qui s'inscrit dans un travail qui prend à rebours les poncifs de l’époque : "Moralement correct" examine une société "fondée sur l’exaltation de l’individu où chacun a pris l’habitude de définir ses propres critères du bien et du mal."
Une leçon de courage et d'intelligence.

La France et la Chine, une relation singulière. Avec Emmanuel Lincot à l'Institut des hautes études de défense nationale.


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12.02.2014

La France et la Chine : une relation singulière qui, au-delà du mythe que représente la reconnaissance diplomatique de 1964, entre en résonance avec une vision du monde longtemps partagée.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Tenter d’y répondre revient à tracer pour les années à venir l’ébauche d’un nouveau partenariat rééquilibrant des échanges devenus profondément asymétriques.
Au cœur de cette problématique, la formation des élites de demain et la mise en valeur tant pour la Chine que la France de leurs atouts qui – plus que jamais – comptent dans un contexte fortement concurrentiel imposé par la globalisation.

Les intellectuels juifs dans l'Empire austro-hongrois. Avec Michael Löwy sur Akadem.


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16.02.2009

Une conférence qui tente de comprendre le rôle particulier qu'ont joué les intellectuels juifs au sein de l'animal politique étrange qu'était l'Empire austro-hongrois.
Entre assimilation et repli communautaire, rêve sioniste et haine de soi, la dialectique de l'émancipation juive a fourni plusieurs des esprits qui marqueront le XXe siècle.
Michael Löwy termine son exposé par plusieurs études de cas (Freud, Kafka et Lukàs).

La trinité, par Henri Blocher.


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1999

Comment aborder et défendre la question de la trinité aujourd'hui ?
Plusieurs arguments peuvent être avancés pour affirmer la tri-unité divine. En effet, la Bible, Parole de Dieu, affirme ce dogme de manières claire et variée.
En s'appuyant sur de nombreux textes, Henri Blocher nous fait comprendre ce que l'église des chrétiens à cru depuis longtemps : la conception d'un Dieu unique en trois personnes disctinctes.

Le coût du capital, la question qui change tout. Avec Laurent Cordonnier chez les Amis du Monde diplomatique à Grenoble.


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31.01.2014

Afin de justifier toutes sortes de réformes, médias et gouvernants se prévalent de leur disposition à bousculer les "archaïsmes" et à faire preuve de courage. Mais il s’agit toujours en définitive de réduire salaires et prestations sociales. Il existe pourtant bien un tabou pénalisant tous ceux qui souhaitent investir et créer de l’emploi : le coût prohibitif du capital.

Les printemps arabes, le communautarisme victimaire et le parti Réconciliation nationale. Avec Alain Soral sur Radio Gazelle.


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24.10.2014

Le président d'Égalité&Réconciliation, dans un contexte de tensions intercommunautaires et de dépression économique, répond à un certain nombre de questions liés à son combat, et explique pourquoi le parti politique "Réconciliation nationale" est en train d'être lancé, en partenariat avec son ami Dieudonné.

Les responsables de la Rafle du Vel d'Hiv. Avec Simon Epstein au mémorial Yad Vashem à Jérusalem.


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16.02.2012

Après avoir rappelé le contexte général dans lequel une certain nombre de juifs ont été déportés sous le régime de Vichy, Simon Epstein pointe les responsabilités politiques et rappelle que la majorité du gouvernement alors en place provenait du système républicain de l'entre-deux-guerres, soit la fameuse république radicale-socialiste.
Ce retour historique nous autorise un regard plus nuancé sur cette période étrange de l'histoire de France, qui semble aujourd'hui incompréhensible puisque recouverte des raccourcis médiatiques et des jugements à l'emporte-pièce.

Un socialisme sans limites ? La chute d'un mythe du XXe siècle. Avec Hervé Juvin au CEPPECS à Bruxelles.


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04.05.2010

Fruit du progrès triomphant et de la croissance sans limites, le socialisme s’est laissé prendre au piège de l’indétermination.
Il proclame l’avènement du corps sans âge et sans souffrance. Il salue la production d’un monde nouveau par la mobilisation infinie des capacités et des ressources. Il annonce le dépassement de l’histoire et de la géographie par la négation des origines et la réduction de l’autre au même.
Au terme de l’aventure, ce socialisme rejoint la haute finance et se satellise par rapport à une société qui demeure d’ici et des mêmes.