La féodalité. Avec Dominique Venner, Pierre de Meuse et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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10.03.2004

Qu'est ce que la féodalité ? Ce système social, qui a existé en Europe pendant de longs siècles et qui incarnait un certain héritage culturel, n'est plus.
C'est l'État qui a écrasé ce cadre structurant, défenseur de la nation vivante. Nos manuels scolaires nous ont inculqué une admiration béate pour la façon dont les Bourbons ont écrasé la "féodalité", c’est-à-dire la noblesse et les communautés qu’elle représentait. 
En étranglant la noblesse et les communautés enracinées, cette dynastie détruisait le fondement de l’ancienne monarchie. Ainsi, à la fin du XVIIIe siècle, la Révolution individualiste (droits de l’homme) triomphait en France alors qu’elle échouait partout ailleurs en Europe grâce à une féodalité et à des communautés restées vigoureuses. 
La réalité, c’est qu’en France l’État n’est pas le défenseur de la nation. C’est une machine de pouvoir qui a sa logique propre, passant volontiers au service des ennemis de la nation et devenant l’un des principaux agents de déconstruction identitaire.
Devrions-nous renouer avec cette organisation millénaire ?

Sociopathologies et psychothérapeutiques dans le contexte de la numérisation généralisée. Avec Bernard Stiegler à Lille.


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14.05.2013

Depuis l’invention des ordinateurs et d’Internet, la société humaine à connu une modification profonde de son fonctionnement, autant dans l’organisation globale de celle-ci, que dans les rapports entre êtres humains.
Ces changements significatifs nous procurent à la fois plus de confort, et facilitent certaines tâches, l’accession au savoir et bien d’autres choses. En contrepartie, le numérique a aussi bouleversé la structure sociale humaine au point parfois de nous faire perdre nos repères ou de modifier en profondeur notre manière d’interagir entre nous.

Conférence prononcée aux Etats Généraux de la Psychiatrie dans un colloque sur le développement cérébral depuis l'apparition de la mémo-technique il y a plus de 30000 ans.

La post-modernité ou le règne du dernier homme. Avec Pierre Le Vigan au Cercle Aristote.


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05.10.2015

Notre temps est marqué par l'intensification de la modernité, c'est-à-dire du culte du progrès, par la négation des limites et des genres, que sont notamment les sexes, les peuples, les cultures, les civilisations, par la liquéfaction de tout, et donc la destruction de tous les repères. Nous nous voulons un temps sans frontières, et un temps où tout est possible, et pour chacun. Tout pour tous. C'est le triomphe du tout à l'ego.
Vivons-nous alors le temps des derniers hommes ? Et comment l'homme survivra-t-il à nos temps post-modernes ?
C'est l'objet de la riche intervention du philosophe Pierre Le Vigan, qui peut presque paraître sépulcrale, mais résonnant dès lors comme un appel au sursaut : "On ne peut être à la fois responsable et désespéré" (Saint-Exupéry).

Au XVIe siècle, naissance d'une religion : l'anglicanisme. Avec Bernard Cottret sur Radio Courtoisie.


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21.07.2015

L’anglicanisme, cette forme étrange de christianisme, ne s’est pas levée d’un bloc. Il est la résultante d’un climat réformateur qui enveloppait le continent et, d’autre part, d’une série de circonstances liées au mariage malheureux d’Henri VIII et de la très catholique Catherine d’Aragon. Ne pouvant obtenir de Rome l’annulation qu’il demandait avec obstination, le roi choisit d’autonomiser l’Eglise d’Angleterre en se portant à sa tête : pape en son royaume, en quelque sorte. C’était un schisme mais, au milieu du XVIe siècle encore, il n’était pas irréparable.
La constitution d’une confession anglicane, avec son livre de prières, sa liturgie, son credo propres ne se fit que plus tard, sous les enfants d’Henri VIII : Edouard VI et  Elisabeth sa demi-sœur. Mais là encore, il faut raison garder. L’anglicanisme est une voie moyenne issue des aléas du moment plus qu’une voie prophétique, il est tout fait d’empirisme et de particularisme, vertus bien anglaises...

Crise de l'UE et chute de la République romaine : des similitudes ? Avec David Engels à l'espace Les Champs Libres à Rennes.


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30.05.2015

Dans son récent livre Le déclin. La crise de l’Union européenne et la chute de la République romaine, analogies historiques, l’historien David Engels se livre à une comparaison audacieuse, sinon provocatrice : sommes-nous à la veille d’un nouvel empire ?
Nul doute qu’elle stimule réflexion et débats, tant sur la pertinence de la démarche que sur le contenu de l’analyse.

Le Moyen-Orient en guerre. Avec Elias Moutran chez les Non-Alignés.


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25.08.2015

Avocat libanais et militant pan-arabe de longue date, Elias Moutran expose pour nous les logiques et fractures qui déstabilisent actuellement l'ensemble du Moyen-Orient - déstabilisation qui touche maintenant le monde européen. Il revient également sur l'histoire de la région depuis les accords Sykes-Picot en évoquant l'épopée du nationalisme arabe.
Au moment où les ennemis de la chrétienté et de la romanité frappent conjointement le Moyen-Orient par la guerre et l'Europe par les flots humains des victimes de ces mêmes guerres, il est plus que nécessaire d'avoir les idées claires sur les processus en cours et les permanences historiques. Comprendre ces enjeux nous permet d'identifier les ennemis de la civilisation européenne et de la civilisation arabe, qui sont souvent les mêmes...

Féminisme et théologie, par Henri Blocher.


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1980

Henri Blocher nous présente une série d'études sur les relations entre le féminisme et la théologie chrétienne, plus précisemment la théologie protestante évangélique.
Après avoir donné une vue d'ensemble de l'évolution récente de la condition féminine et du combat féministe proprement dit, il se penche sur la théologie féministe qui n'est pas une théologie de la femme mais une théologie élaborée par des femmes. Les thématiques du féminisme anti-chrétien, de l'éco-féminisme ainsi que des relations entre la personne de Dieu et la différenciation masculin/féminin sont abordées.
Enfin, Henri Blocher conclut en explicitant les rapports homme/femme dans l'ordre créationnel, tels que la Bible nous les présente.

Rencontre avec Francis Cousin à Paris.


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25.10.2015

Une discussion avec Francis Cousin où les thèmes suivants sont abordés au prisme de la philosophie insurrectionnelle de la communauté de l'être : le sacral, la religion, la Vérité, le Christ radical, le communisme primitif/supérieur, la colonisation, traduire et interpréter les Évangiles, le combat pour l'émancipation humaine, l'écologie et l'homosexualité.

Les classes moyennes : un modèle républicain en péril ? Avec Philippe Arondel au Cercle Aristote.


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18.05.2015

Philippe Arondel revient avec une conférence dont l'objet est d'étudier les classes moyennes qui se sont développées et affirmées au cours du XXe siècle. En effet, cette classe sociale a provoqué de grandes controverses idéologiques, tandis qu’elles constituaient un point central d’équilibre pendant les “Trente Glorieuses”.
Aujourd’hui, les classes moyennes constituent-elles un modèle républicain en péril ? La relégation dans les périphéries urbaines et rurales d’une part croissante des classes populaires et moyennes, fragilisées par l’insécurité sociale, ébranle la sociologie traditionnelle de ces milieux et constitue une question sociale nouvelle que l'invité analysera dans ses multiples conséquences.

Echanges autour du mythe d'Antigone et du sacrifice d'Abraham. Avec George Steiner et Pierre Boutang sur France 3.


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09.1987

Les deux philosophes George Steiner et Pierre Boutang parlent dans un premièr temps du mythe d'Antigone, de son origine, de ses répercussions dans l'histoire et de ses résurgences dans la politique. Chacun selon sa propre sensibilité, juive ou chrétienne, s'exprime à propos de ce mythe qui pose de façon permanente le conflit de la conscience humaine et de la raison d'Etat.
Lors de leur second échange, ils reviennent sur un fait biblique célèbre : le sacrifice d'Abraham. Ce fait biblique n'est en fait que prétexte à réflexion sur les conceptions différentes voir opposées de la notion du mal dans la religion juive et dans la religion catholique. Réflexion vite transposée dans notre monde contemporain ou le mal s'illustra dans l'holocauste.
Un débat animé et plein d'intelligence.

Le Traité transatlantique, ses enjeux et ses menaces. Avec Michel Drac et Maurice Gendre pour E&R à Lille.


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12.09.2015

Si on considère que le mondialisme est le stade suprême de l'impérialisme, il faut envisager le Traité transatlantique comme l'aboutissment d'un des segments du mondialisme, en l’occurrence l'occidentalisme.
Alors pourquoi lutter contre le Traité transatlantique ? En effet, et malgré les mises en gardes provenant de différents milieux, il semble évident que nous n’empêcherons pas l’adoption de ce traité, s’il doit être adopté. La décision sera prise au plus haut niveau, et n’aura évidemment rien de démocratique. 
Mais en informant la population, nous nous préparons à rebondir politiquement et culturellement sur les conséquences d’une éventuelle adoption, ce qui pourrait d’ailleurs peser indirectement sur le contexte général au sein duquel notre classe dirigeante devra définir ses choix.

Le vrai Nelson Mandela : l’icône et le néant. Avec Bernard Lugan pour l'Afrique Réelle.


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01.01.2015

Né le 18 juillet 1918 dans l’ancien Transkei, mort le 5 décembre 2013, Nelson Mandela ne ressemblait pas à la pieuse image que le politiquement correct planétaire donne aujourd’hui de lui. Par delà les émois lénifiants et les hommages hypocrites, il importe de ne jamais perdre de vue les éléments suivants :
 1. Aristocrate xhosa issu de la lignée royale des Thembu, Nelson Mandela n’était pas un "pauvre noir opprimé". Eduqué à l’européenne par des missionnaires méthodistes, il commença ses études supérieures à Fort Hare, université destinée aux enfants des élites noires, avant de les achever à Witwatersrand, au Transvaal, au cœur de ce qui était alors le "pays boer". Il s’installa ensuite comme avocat à Johannesburg.
 2. Il n’était pas non plus ce gentil réformiste que la mièvrerie médiatique se plait à dépeindre en "archange de la paix" luttant pour les droits de l’homme, tel un nouveau Gandhi ou un nouveau Martin Luther King. Nelson Mandela fut en effet  et avant tout un révolutionnaire, un combattant, un militant qui mit "sa peau au bout de ses idées", n’hésitant pas à faire couler le sang des autres et à risquer le sien.
 3. Il n’était pas davantage l’homme qui permit une transmission pacifique du pouvoir de la "minorité blanche" à la "majorité noire", évitant ainsi un bain de sang à l’Afrique du Sud. La vérité est qu’il fut hissé au pouvoir par un président De Klerk appliquant à la lettre le plan de règlement global de la question de l’Afrique australe décidé par Washington.
 4. Nelson Mandela n’a pas permis aux fontaines sud-africaines de laisser couler le lait et le miel car l’échec économique est aujourd’hui  total.
 5. Nelson Mandela a également échoué politiquement car l’ANC connaît de graves tensions multiformes entre Xhosa et Zulu, entre doctrinaires post marxistes et "gestionnaires" capitalistes, entre africanistes et partisans d’une ligne "multiraciale". Un conflit de génération oppose également la vieille garde composée de "Black Englishmen", aux jeunes loups qui prônent une "libération raciale" et la spoliation des fermiers blancs, comme au Zimbabwe.
 6. Nelson Mandela n’a pas davantage pacifié l’Afrique du Sud, pays aujourd’hui livré à la loi de la jungle avec une moyenne de 43 meurtres quotidiens.
 7. Nelson Mandela n’a pas apaisé les rapports inter-raciaux.
 8. Enfin, le mythe de la "nation arc-en-ciel" s’est brisé sur les réalités régionales et ethno-raciales, le pays étant plus divisé et plus cloisonné que jamais, phénomène qui apparaît au grand jour lors de chaque élection à l’occasion desquelles le vote est clairement "racial", les Noirs votant pour l’ANC, les Blancs et les métis pour l’Alliance démocratique.
En moins de deux décennies, Nelson Mandela, président de la République du 10 mai 1994 au 14 juin 1999, puis ses successeurs, Thabo Mbeki (1999-2008) et Jacob Zuma (depuis 2009), ont transformé un pays qui fut un temps une excroissance de l’Europe à l’extrémité australe du continent africain, en un Etat du "tiers-monde" dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences, réalité en partie masquée par quelques secteurs ultraperformants, mais de plus en plus réduits, le plus souvent dirigés par des Blancs.
Pouvait-il en être autrement quand l’idéologie officielle repose sur ce refus du réel qu’est le mythe de la "nation arc-en-ciel" ? Ce "miroir aux alouettes" destiné à la niaiserie occidentale interdit en effet de voir que l’Afrique du Sud ne constitue pas une Nation mais une mosaïque de peuples rassemblés par le colonisateur britannique, peuples dont les références culturelles sont étrangères, et même souvent irréductibles, les unes aux autres.
Le culte planétaire quasi-religieux aujourd’hui rendu à Nelson Mandela, le dithyrambe outrancier chanté par des hommes politiques opportunistes et des journalistes incultes ou formatés ne changeront rien à cette réalité...