Les frontières maritimes de la France. Avec Jean-François Dobelle à l'Académie des sciences morales et politiques.


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23.05.2016

Jean-François Dobelle, ambassadeur de France en Norvège, souligne dans cette conférence les enjeux de la délimitation des frontières maritimes de la France, enjeux "d’ordre géographique et juridique si on considère les raisons des accords passés par notre pays, et d’ordre économique et politique si on analyse les finalités".
La France possède en effet un immense territoire maritime avec "des côtes d’une longueur de trait de 18'450 km" et "une superficie de plus de 10 millions de km2 si on inclut la mer territoriale, la zone économique exclusive et le plateau continental".
Tout en présentant les principes posés par les conventions de Genève (1958) et Montego Bay (1982) pour tracer des frontières maritimes équitables entre différentes États, Jean-François Dobelle nous rappelle que l'expression de la souveraineté française se joue aussi sur les espaces maritimes.

L'autodestruction du mouvement psychanalytique. Débat entre Sébastien Dupont, Jean-Pierre Lebrun et Bernard Fourez au CEPPECS à Bruxelles.


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24.10.2015

Passé l’âge d’or, en France, des années 1960-1980, la psychanalyse a perdu régulièrement de son influence et de son attrait, que ce soit auprès des intellectuels, des acteurs de la santé mentale ou de l’opinion publique. Comment expliquer cet affaiblissement?
Il ne tient pas simplement à des oppositions extérieures, comme le montre Sébastien Dupont. Il a sa source dans les dysfonctionnements et les dérives internes du mouvement psychanalytique lui-même.
Un débat qui se révèle être une analyse méthodique et sans complaisance de la psychanalyse, afin d’en appeler à un sursaut qui lui rendrait sa crédibilité pratique et sa vitalité théorique.

Les nations dans l'Etat de droit. Avec Jean-Louis Harouel et Michel Kelly-Gagnon sur Radio Courtoisie.


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06.08.2016

Les Européens sont victimes d'un déni de nation. Alors que le modèle de l'État-nation est dominant dans le monde, les peuples européens sont sommés d'y renoncer pour se dissoudre dans l'universel.
Mais chaque groupe humain a besoin d'un cadre correspondant à son identité, et dont la forme la plus adéquate est aujourd'hui l'État-nation. Jugée normale pour les États-Unis, la Chine ou l'Inde, la fierté nationale est interdite à la France. Celle-ci, reniant son histoire et sa culture, devient un insipide Hexagoland à la dérive, noyé dans une calamiteuse Union européenne qui n'aime pas les Européens et ne veut pour identité collective qu'une ouverture inconditionnelle à l'autre.
L'exemple de petites nations hères de leur particularisme et résolues à le préserver, comme Israël ou la Suisse, montre que, pour un pays, mieux vaut être seul et déterminé plutôt que mêlé à un groupe confus et tyrannique qui le fait mourir à petit feu.
Le salut de l'Europe passe par la réintroduction d'un nécessaire et légitime particularisme national. Il faut faire revivre les peuples d'Europe, en recentrant l'État sur la nation.

Emission du "Libre journal des Droits et des Libertés", animée par Jean-Philippe Delsol, assisté de Nicolas Lecaussin.

Le problème de la propagande : Jacques Ellul répond aux questions de Randal Marlin.


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1980

Jacques Ellul, dont les réflexions sur la technique se sont imposées comme les plus importantes, a été l'un des tout premiers à mettre en évidence le caractère omniprésent et multiforme de la propagande.
Dépassant les définitions classiques, il a montré que la propagande n'était pas l'apanage des dictatures, mais une nécessité pour tous les régimes, qu'elle ne se limitait pas à la guerre psychologique, mais englobait aussi les "public and human relations" destinées à adapter l'homme à une société.
Plusieurs années après la publication du livre Propagandes (1962), l'universitaire Randal Marlin vient l'interroger sur l'actualité de cette technique.

Mai 68, l'héritage impossible. Avec Jean-Pierre Le Goff à l'Université Populaire d'Arcueil.


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21.10.2013

Mai 68 est sans conteste l’événement social et culturel le plus important qu’ait connu la société française depuis 1945. Et pourtant, plus de quarante ans après, il est toujours très loin d’être assumé en tant que tel : à la différence d’événements historiques antérieurs, l’héritage de 68 reste aujourd’hui impossible.
Pour comprendre les effets souterrains considérables de Mai dans la France contemporaine, il faut revenir sur son utopie première et sur son échec, sur ces années où la passion des soixante-huitards s’est investie massivement dans un gauchisme aux mille facettes.

Le message du Christ et le problème de la traduction des Evangiles. Entretien de Francis Cousin avec Bhû.


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17.10.2016

"Aux commandements qui imposaient simplement de servir le Seigneur, exigeant une soumission aveugle, une obéissance sans joie, étouffante, sans amour, c'est-à-dire aux commandements du culte, Jésus opposa leur exacte antithèse, un instinct et même un besoin de l'homme."  Hegel, L'Esprit du christianisme et son destin, 1797
En s'inscrivant dans la séquence Hegel/Marx/Engels, Francis Cousin nous propose une traduction philosophique des évangiles pour leur rendre leurs portées subversive et révolutionnaire, aujourd'hui étouffées.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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10.2016

Pour ce Grand Entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique du mois d'octobre 2016.

PARTIE 1 :
00 - Actualité du Cercle Aristote 00:00
 POLITIQUE INTERIEURE
01 - Dossier spécial Eric Zemmour 03:25
02 - Ter***isme ordinaire : femmes et "déséquilibrés" 01:05:08
03 - Sondage Institut Montaigne (29% des Musulmans pour la ch**ia) 01:07:30
04 - Calais : barre des 10 000 migrants franchie 01:12:52
05 - Canonisation de Mère Teresa : catholique extrémiste ? 01:17:40
06 - Hollande : Homme d’Etat de l’année ; médaille pour les victimes du ter***isme 01:22:52
07 - Démission d’Emmanuel Macron avant les présidentielles. Quelle stratégie ? 01:23:53
08 - Dossier Sarkozy : affaires Bygmalion/Libye/Buisson ; "Nos ancêtres les Gaulois" 01:35:17
09 - Alstom : arrêt de la production à Belfort. 400 personnes licenciées 01:50:30

PARTIE 2 :
10 - Sapin : la France n’a pas besoin d’exiger les arriérés d’impôts à Apple 00:00
11 - Bruno Le Maire et les emplois-rebonds 05:46
12 - Marisol Touraine : "En 2017 le trou de la sécu aura disparu" 07:45
13 - La fuite des cerveaux dans la recherche 12:53
14 - La France remplace le Famas par le HK 416 allemand 18:58
15 - Opération Sentinelle : agacement des forces armées 21:23
16 - Zone naturiste à Paris : une idée "très sympa" pour Hidalgo 23:27
 POLITIQUE EXTERIEURE
17 - Italie : mouvement 5 étoiles dans la tourmente ; Raggi refuse les JO 27:00
18 - Elections régionales en Allemagne : Merkel paie-t-elle sa politique migratoire ? 31:54
19 - Syrie : l’armée américaine bombarde des positions de l’armée syrienne 34:00
20 - Affaire Bahamas Leaks avec Neelie Kroes 42:33
21 - Bayer rachète Monsanto : la fusion de tous les dangers ? 44:48
22 - Premier débat Clinton-Trump 49:39
23 - Premier enfant conçu avec les gènes de trois parents 01:00:18
24 - Premier drapeau LGBTQ dans l’espace 01:04:34
25 - Situation au Venezuela 01:07:32
26 - Partenariat économique de 30 milliards de dollars du Japon vers l’Afrique 01:09:15
27 - Véto d’Obama à l’enquête du Congrès sur le rôle de l’Arabie Saoudite dans le 11 sept. 01:11:11
 ECONOMIE
28 - Deutsche Bank : le prochain Lehman Brothers ? 01:13:26
29 - Faillite de l’armateur sud-coréen Hanjin 01:17:17
30 - Augmentation de la dette chinoise 01:21:31
31 - Les DTS peuvent-ils remplacer le dollar comme monnaie de réserve mondiale ? 01:25:05
 CULTURE
32 - Dialogue entre les différents courants souverainistes 01:28:10
33 - Souveraineté nationale et "principe de subsidiarité" 01:28:50
34 - Peut-il y avoir un pouvoir sans abus de pouvoir ? 01:29:59
35 - Décès de Shimon Peres, dernier père fondateur d’Israël 01:31:04
36 - Disparition d’Yves Meudal, membre du commando Kieffer 01:40:05
 AUTRE
37 - Initiative 01:42:44

René Girard, Emmanuel Levinas : du sacré au saint. Avec Jean-Luc Marion à l'Ecole Normale Supérieure.


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04.11.2013

René Girard a élaboré depuis son premier livre, en 1961, une théorie du sacré dans la culture occidentale. Cette théorie repose sur trois postulats fondamentaux :
 1) le désir est emprunté à l’autre, qui joue le rôle du médiateur ou du modèle (approche inspirée par des écrivains comme Dostoïevski) ;
 2) la culture étant définie comme un système de différences, les cultures archaïques "gèrent" le désir mimétique en refaisant sans cesse la distinction entre les violences légales et illégales, le sacré et la violence ; elles se servent, pour ce faire, du "mécanisme sacrificiel" ;
 3) le monde moderne est né du délitement de l’institution sacrificielle, d’où le besoin de trouver une alternative au sacrifice, afin que la culture puisse survivre sans s’autodétruire, alternative apparue dans les Écritures juives, puis dans les Évangiles.
Emmanuel Levinas construisit, en particulier depuis Totalité et Infini, publié lui aussi en 1961, ce qu’on peut appeler une théorie de l’éthique. Peu convaincu par le concept de subjectivité et de moralité développé de Kant à Heidegger, en passant par Hegel et Husserl, concept qui met un sujet conscient face à des objets de connaissance, Levinas propose une compréhension de la subjectivité humaine fondée sur une responsabilité éthique première et sans limite devant autrui, dont le visage donne un accès à l’infini. Menant de front plusieurs projets, conjointement dans les études juives et dans la tradition philosophique à partir de Platon, Levinas voulut faire revenir l’hébreu dans le grec. Puisant dans les écrits de Martin Buber et de Franz Rosenzweig, il construisit une éthique "descriptive" qui inverse le rapport kantien traditionnel entre l’éthique et le politique : cette configuration nouvelle subordonne toute rencontre médiatisée (l’universel, le juridique, le catégorique, le politique) à la rencontre personnelle immédiate entre le moi et autrui, par lequel nous sommes pour ainsi dire pris en otage.
Le propos de Jean-Luc Marion est d'évaluer en quoi ces deux pensées se répondent, se complètent ou s'opposent : si Girard déploie une théorie du sacrifice en tant que tel, il n’a en revanche pas de théorie éthique ; Levinas propose, lui, une théorie de l’éthique tout à fait compatible avec la lecture anti-sacrificielle que Girard fait du sacré, même si elle ne se pense pas dans les mêmes termes.
L’articulation de ces deux pensées pourrait-elle aider à une compréhension plus large des théories du sacré et de l’éthique ?

Historiquement correct. Avec Jacques Dupâquier, Henri Amouroux, Jacques Heers, Jean Sévillia et Jean Dutourd sur Radio Courtoisie.


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12.05.2003

Partir du présent pour juger le passé au lieu de le comprendre, voilà ce qu’est l’historiquement correct. L’histoire devient un écran où se projettent nos passions contemporaines, où l’on multiplie anachronismes et jugements de valeur.
Cette émission, à la suite du livre de Jean Sévillia, entend remettre les pendules à l’heure en rappelant des faits oubliés ou dissimulés et les mécanismes de manipulation historique tels qu'utilisés par les pouvoirs en place (notamment le pouvoir médiatique).
On verra ainsi que le mal n’est pas toujours où l’on dit, le bien pas toujours où l’on croit, et la manière dont nous pouvons apprendre à nous prémunir de ces manipulations.

Une émission menée par Jean Ferré.

Histoire de la notion de progrès. Avec Anne-Françoise Garçon à la Sorbonne.


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01.01.2008

L'idée de progrès, comme la pensée opératoire et les cultures et habitus techniques, se construisent et évoluent dans le temps. C'est à une réflexion sur cette historicité qu'invite cette série de cours.
Pour ce faire, Anne-Françoise Garçon, professeur des Universités et spécialiste d'histoire des techniques et d'histoire des entreprises, analyse la pensée créatrice des artisans, des ingénieurs et des penseurs qui élaborèrent lentement l'idée de progrès entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

Georges Canguilhem, écrits de jeunesse. Avec Jacques Bouveresse et Jean-François Braunstein sur France Culture.


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27.01.2012

Pour toute une génération de normaliens, Georges Canguilhem (1904-1995), médecin et philosophe, issu d’un milieu paysan, était surnommé le "Cang".
Il nous est donné de mieux connaître aujourd’hui cette figure mythique de la philosophie française grâce à la publication de ses écrits de jeunesse (1926-1939), qui composent le premier tome des ses œuvres complètes, il y en aura six.
Quel plaisir de partir à la découverte de ce Canguilhem perdu ! Auteur d’une centaine d’articles paru dans la revue d’Alain Libres propos, d’un essai sur le fascisme et les paysans, d’un traité de logique et de morale, de discours de circonstances, ce "Canguilhem avant Canguilhem", préfigure par bien des côtés l’homme de la maturité.
La préface de Jacques Bouveresse et les présentations d’Yves Schwartz et de Jean-François Braunstein permettent d’apprécier à sa juste valeur la trajectoire du jeune et fougueux Canguilhem. Ennemi déclaré de la conception déterministe du milieu défendue par Taine (1828-1893) et Barrès (1862-1923), rétif à la psychologie, à la sociologie, à l’histoire, il fustige ceux qui se soumettent aux faits parce que "le fait traduit non pas ce qu’on fait, mais ce qu’on ne fait pas". Cet idéalisme, ou plutôt ce radicalisme, à la manière d’Alain, est tempéré par une insatiable curiosité intellectuelle, un goût prononcé pour la pédagogie, et l’activité toujours reconduite du jugement.

Emission "Les Nouveaux chemins de la connaissance", animée par Philippe Petit.

Le clivage doite-gauche, une hémiplégie morale ? Avec Arnaud Imatz sur Radio Sputnik.


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05.10.2016

Pour l'historien et politologue Arnaud Imatz, c'est aujourd'hui "le dissident politique qui incarne la nouvelle figure du barbare", car "celui-ci n'a pas droit de cité".
En effet, la politique française est ordonnée entre "la droite" et "la gauche", et gare à ceux qui choisiraient de se définir autrement !
Il est pourtant urgent d’en finir avec ce "mythe incapacitant", déjà remis en cause par l’opinion publique.